« Les fantômes de l’hôtel Jérôme » John Irving

Les adeptes d’Irving commençaient à s’impatienter ! Et avec ce nouveau titre, il y avait la crainte d’avoir quelques déceptions.. Et chouette, on retrouve le ton et l’univers d’un « monde selon Garp », au détour des pages de la lutte, Exeter, Moby Dick, une famille hors norme. Le narrateur, devenu écrivain (tient, tient) se raconte de la naissance à sa vie d’adulte. Sa mère, passionnée de ski, pour qui il est « le seul et l’unique », d’une probable seule et unique fois avec un père qu’il ne fait pas partie du paysage mais serait peut être devenu acteur, une cousine amoureuse d’une mime qui ne parle pas mais n’est pas muette, des tantes rétrogrades et hostiles, un grand-père qui deviendra fantôme, un petit professeur qui prendra une place importante, bref des personnages haut en couleur et en fantaisie ! Une ode à la tolérance pour l’autre et ses différences quelles qu’elles soient, une autre vision de l’Amérique.C’est burlesque et ca fait du bien. C’est aussi un vrai pavé qui permet d’allier plaisir de lire et musculation des biceps !

John Irving, Les fantôme de l’hôtel Jérôme, éditions Seuil

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