L’hôtel des oiseaux de Joyce Maynard aux éditions Philippe Rey

1970, une explosion à New York, parmi les apprentis terroristes décédés, la mère de Joan 6 ans.
Sa grand-mère décide de fuir la ville et Joan devient Amelia.
Après des années de secret et de solitude, Amelia est devenue mère et c’est une artiste talentueuse. Puis survient dans sa vie un nouveau drame… Elle va de nouveau tout laisser derrière elle, se laissant porter par le hasard, n’aspirant plus à rien. Son errance la conduira jusqu’en Amérique centrale, où elle trouve refuge au bord d’un lac au pied d’un volcan, à l’hôtel des oiseaux, accueillie par Leila la propriétaire. Elle s’investit dans la rénovation de cet hôtel, comme une façon pour elle de se « réparer ». Elle croisera la route de femmes et d’hommes « poussés par une quête ou une autre ». On retrouve dans ce texte un peu de ce « réalisme magique » de la littérature latino-américaine, où la nature tient une place importante, permettant aux lecteurs le temps de repos et de transport permis par la contemplation. Mais ca n’est pas que cela, car même au paradis la vie réserve quelques surprises… Joyce Maynard déploie avec talent quatre décennies d’une vie, avec sensibilité et douceur.

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